Tome II
Voilà un extrait du dernier courriel reçu de Fleurdebeurre.
"J'ai fait éditer sur Lulu le tome 2 des 365 chroniques, même couverture mais avec 489 pages ! ! donc un peu plus cher.
Toujours les mêmes conditions à l'achat, je ne touche rien, tout est pour Lulu, par contre à l'enregistrement je prends 2.50 € mais la plupart du temps, il n'y a pas d'enregistrement, les gens achètent plutôt.
A la fin de l'aventure je vous tiendrai au courant et si il y a quelques sous sur mon compte on l'enverra à une ONG. OK ?
J'espère que cela restera un bon souvenir de 2007, en tout cas, pour moi, je me suis régalée avec ce feuilleton de chaque jour (ou chaque soir) très consciencieusement écrit.
Amicalement
Fleurdebeurre."
http://lulu.com/
“acheter”
dans vente : “livre”
“développement personnel”
et là vous allez demander “365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer”
Si certaines éprouvent des difficultés à commander, j’ai dit que je pourrais commander plusieurs exemplaires et les faire suivre.
Mon adresse courrielle :
papistache@laposte.net
Thé (?) de Caro-(carito)
To be or not to be
Coffee or not
coffee
Tea or not tea
That is the question, dear Papistache…
Odeur des thés de mon enfance…
Caramel ou vanille
A l’ombre des rives rhénanes en
fleurs.
Cadeaux de correspondances
inter-scolaires.
Je
ramenais des terres du sud, un goût prononcé
Pour
le café, son grand rival.
J’entends la foule qui gronde.
Hérésie sur les ondes des chroniques…
Ne lui jetez pas la pierre !
A mon breuvage tant aimé
Sans lui, sans doute aucun,
Mon palais, adepte des plaisirs
épicés,
Aurait un jour ou l’autre
Dédaigné les mièvres goûters
adolescents.
Je
cultive ces quelques travers :
De
l’aube à la mi-journée bien avancé,
La
couleur de mes boissons
n’est
que brun foncé.
Mais dès que les minutes s’étirent,
Ma bouilloire chante,
Et je rêve de samovar,
D’un train traversant les steppes,
Devant un thé russe,
Atteignant même la lointaine Chine,
Au milieu des effluves fumées
Que l’on déguste
Là où le train de Sibérie
Achève sa course.
Le thé de Kris
À la manière de Papistache
Chuuuut!
Ils dorment.
Tous les deux.
Il est 6h02.
L'écran est noir.
L'eau est froide.
Finis les chiffres romains.
Le pari est réglé. Exit.
2008.
Son thé sera meilleur.
Du moins veut-il le croire.
Mais le cliquetis des cuillères lui manquera.
Tous ces commentaires suscités par son repas du matin,
- quel temps fou pour les lire et y réagir -
comme ils agitaient gaiement son eau tiède!
Même ces textes quotidiens,
longuement mijotés ou spontanément servis,
souvent présentés comme des pensum,
ont, en vérité, stimulé la matière grise
sous son crâne chauve.
En s'en donnant à coeur joie,
il nous a fait rire à gorge déployée.
Sa plume avait du poumon
quand il coupait les cheveux en quatre.
De quelle main de maître
usait-il des pieds de mouche !
La déesse aux cent bouches l'a embrassé,
lui qui n'a d'yeux que pour Mamoune.
Restez dans ses bras
et dans ceux de Morphée,
béat, le sourire aux lèvres.
La langue vous démange déjà,
c'est mon petit doigt qui le dit.
Le thé de Val
Oh ! Que je savoure les nuits
rayonnantes !
- Etends-toi, Gracieuse-Muse ! La nuit est tombée. Toi qui n’aimes pas dormir
dans le noir complet, JE T’OFFRE UNE LUMIERE NATURELLE POUR ECLAIRER TES REVES.
- La pleine lune me l’offre déjà !
- Douce-Compagne-Un-Peu-Lasse ! Je la décroche pour toi ! Couche-toi !
Sud-ouest, une autre source diffuse de la lumière. JE TE L’OFFRE !
- C’est le réverbère communal.
- Vénus-Encore-Debout, je le vole pour toi ! Regarde voler les insectes
brillants. J’en vois sept, quatre lucioles, trois vers luisants. LEURS
LUMIERES JAUNES, JE TE LES OFFRE !
- Ne va pas leur faire de mal !
- Epouse-Si-Svelte-Sur-Tes-Pieds, pose ton corps sur ce lit et je leur rends
leur liberté. Viens voir ! la chouette au regard étincelant survole le
jardinet. Ses yeux m’éblouissent presque autant que les tiens. Elle a
revêtu sa robe brune, quelle élégance! Vois comme elle éclaire la nuit ! Quelle
phosphorescence ! Sa vision est tronquée mais je te l’assure, elle éclaircit la
nuit pour toi ! JE T’OFFRE LE FRUIT DE SA CHASSE !
- Pense à sa famille, qui attend son retour pour dîner. Veux-tu la priver
de provisions ?
- Regarde la lueur des étoiles qui parvient jusqu’à notre chambre. C’est un
éclat d’une pureté rare qu’émettent les astres, cette nuit. JE T’OFFRE CHACUNE
D’ELLES !
- C’est un spectacle dont je jouis chaque soir. Laisse-les en place que nous en
profitions encore longtemps.
- Alors, je vais tirer la lourde lampe du salon jusqu’à la chambre, que ses
tamisées lueurs se lancent à l’assaut de ton âme sous la couette. Oh !
Bonsoir ! Pas encore couchée à cette heure tardive ! Comment vous
portez-vous...
- A qui t’adresses-tu donc ainsi ?
- Madame Yvonne regagne sa maisonnée, son chat sous le bras. Elle a déjà revêtu
son pyjama…
- Epoux-tout-nu ! Mais tu aurais pu au moins débrancher la lampe qui
t’éclaire le corps et que tu as gardée par-devers toi !
- Oh ! Que j’offre une nuit rayonnante à Madame Yvonne !
- Orgueilleux ! Allez, éteins la lumière !
Le thé de Janeczka
Automne et thé
Mon thé infusé
Une feuille se détache
- L'automne s'annonce
Mon thé avalé
Des feuilles s'envolent
- L'automne débute
Au fond de ma tasse
Les feuilles forment des symboles
- L'automne disparaît
Le thé de Miss-Ter
Ponctualithé
Assiduithé
Productivithé
Innocuithé
Sagacithé
Tarabiscothé
Allithération
Complexithé
Hilarithé
Eternithé....
Nenni
thé éther
Ni thé gras
granité
ni dit vain thé
divinité
ni thé modéré
modernité
ni thé serré
sérénité
Sérénité
Dans l’attente
Des
douze coups....
Douze...
Je
deviens ventouse
Onze
Ou
m’incruste comme bronze
Dix
Dans
cette belle bâtisse
Neuf
Non !
Elle n’est pas si neuve...
Huit
Les
carottes sont cuites !
Sept
Bientôt
le poète
Six
En
coulisse
Cinq
S’inclinera
Quatre
Retour
vers l’âtre
Trois
C’est
l’effroi
Deux
Des
visages cafardeux
Un
....................
Et c’est la Fin.....
Mieux
vaut quitter la fête au dessert qu'en fin de soirée,
Quand
plus personne n'est là, ou en piteux état,
Quand
les lampions déteignent,
Quand
les femmes bâillent
Et
que ne subsistent plus que des souvenirs. .......
Affectés
Dépités
Inanités
Epouvantés
Une très bonne année à Vous Papistache.