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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
20 mars 2007

Thé LXXIX

Dans les années 60 & 70 (1960-1970 j’entends), je formai mon esprit à la lecture, non exclusive mais assidue, d’“HARA-KIRI”.

La bande de furieux compères qui opérait s’amusait, entre autres joyeusetés, à détourner des images. Je ne dis rien de tout ce que la télévision a, depuis, emprunté à ces pionniers, ce n’est pas l’objet de ma chronique.

Une image parmi d’autres :
        Un jeune homme aux cheveux longs et frisés, assis dans une pharmacie, son visage ruisselle du sang d’une plaie au cuir chevelu.
Image probablement tirée d’un reportage sur une quelconque manifestation contre l’ordre établi de l’époque voire celle d’un accidenté de la circulation. Peu importe.

L’iconoclaste de service, ce jour-là, fait discourir ainsi la malheureuse  victime :

- "J’étais dans la rue ! Je criais : “Franco assassin !” Je m’retourne ! Il était derrière moi !"

Samedi dernier, les enfants de l’école voisine fêtaient carnaval.
        Défilé dans les rues.
                Déguisements.
                        Confettis.
                            Charivari.
                                Bonhomme carnaval.
                                    Procession.
                                        Bûcher.
                                    Quelques pleurs, des rires, des masques, des poursuites, des cris, de la joie et inévitablement des slogans lancés à l’adresse du vieux bonhomme :

- "Hiver, va-t-en ! Hiver, tu n’es qu’un vilain ! Bonjour le printemps ! Vive les fleurs ! Hiver, on va te brûler !"

Dans quarante ans, le petit “Jordan”, sa camarade “Kelly” son frère “Donovan” et sa pire ennemie de l’année “Madison”, en égrenant leurs souvenirs du début du siècle, perpétueront la veine créatrice de feu “HARA-KIRI” en confiant à leur progéniture :

- “En 2007, j’étais dans la rue ! Je criais : “Hiver au poteau !” Je m’retourne, il était derrière moi !"

Attends, gentil chroniqueur, mais je ne vois pas la moindre allusion à ta boisson favorite.
            Pas la plus petite tasse de thé à l’issue du défilé ?

- "Non ! Mais les crêpes étaient divines !"

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