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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
3 décembre 2007

Thé CCCXXXVII

Ah ! Les dimanches sous la pluie.
J’en aurai bus, hier, des thés d’automne.
Entendez que j’ai bu, ce dimanche d’automne, des thés, et non pas ce dimanche d’automne d’été. Bien que le tonnerre se soit manifesté, même si peu festif, le tonnerre ! L’eau tonne !

            Des thés !
            D.T.
            Diphtérie, tétanos.
            Tête à n’os. Os à tête ! Tête du fémur.
            Diphtérie tétanos poliomyélite !
            Vacciné !

Tout est noir.
        Nuages bas.
                Sans me vanter, l’endroit est venté !

Et l’envers ?
            J’ai enfoui la tête sous la terre pour voir l’envers.
                Tout est noir.
                                        Froid.
                                                    Humide, mais... sans vent.

C’est donc abri-thé sous terre.
Bien abrité.

Moi, dans mon abri, au chaud, couleur abricot, la langue quasi bouillie d’avoir tant bu de thés, les doigts luisants d’avoir tant tenu d’anses de tasses de thé, j’ai regardé les effets du vent sur le jardinet.

        L’olivier plie, mais ne rompt point en son rond-point du parterre nord.
        La pluie balaie l’espace.
            La glycine plie,
                        le lilas plie,
                                    les rosiers pleureurs plient...

Tout plie or not tout plie ?
C’est la question au jardinet !


    Temps de décembre.
    Le temps de descendre, monter, monter des cendres, descendre mon thé.
    Thé dansant.
    Dansant thé.
    Voici cent thés.
    Dans cent thés.
    Moins que ça.
    Pour cent thés.
    A votre santé !
    En chantier !

Dimanche, je me suis pesé (ou posé, j’écris si mal) pour mettre en chantier le thé de lundi.
Trois cent trente-sept !

Le vent souffle en rafales.
Nos ancêtres, qui buvaient, petit doigt en l’air, leur thé, le dimanche, au seuil de cavernes sans eau et sans électricité, auraient apprécié mon confort.
        Pardon ?
        Pas de dimanche en peaux d’ours ?
        Pas inventé le calendrier ?
        Pas de petits doigts en l’air, sinon pour sentir la direction du vent qui soufflait en rafales sur les tasses remplies de thés rares et chers.

        Cherté quand rare.
        Rareté donc cher.

                Faites des thés l’automne !
                Fête d’été en automne.
                Tonne de thés bus ce dimanche.
                Tonne de thés.
                Thés d’automne.

Ne casse pas trois pattes à un canard ce thé !
Os de la patte.
Fémur.
Tête du fémur.
Fête du thé mur.


Faites du thé [ à la ] mûre !
Au caramel, à l’hibiscus, au citron, à la menthe, à l’orage (où à l’orange, j’écris si mal).

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Commentaires
P
Tilu, <br /> si la neige tarde, je commanderai quelques artifices de théâtre pour faire croire à son existence. Avec ma grande échelle, j’irai agrafer quelques mètres d’ouate sur le toit pour singer la neige, comme la famille qui accueillit Edward aux mains ciseaux dans le film de Tim Burton.<br /> <br /> Janeczka, <br /> voulez-vous faire croire que nous aurions voyagé dans le même bateau-lit. Attention, Mamoune n’est pas jalouse, mais de là à me savoir dans le même lit que vous, gare !<br /> Faites-nous donc entendre ces textes jumeaux ! Nous dirons que nos inspirations furent jumelles.<br /> <br /> <br /> Caro (carito)<br /> tout tourneboulait hier. Feuilles, idées, pensées, mots et brindilles. Pour la famille Brontë, je ne suis pas assez familier. Qui veut s’en charger ?<br /> <br /> Joëlle, <br /> vous allez susciter des jalousies. Tout à découvrir, voilà ce que c’est que d’arriver tard dans l’aventure. Pour ma part, je pense relire ces chroniques une à une en 2008. Qui sait ce que je vais y découvrir de neuf ?<br /> <br /> Riche ? Teb !<br /> Je ne sais ! J’ai évité les matières grasses et le sucre. Pourtant comme ce fut touillé dimanche!<br /> <br /> Miss-Ter,<br /> lire à haute voix. J’aime en effet y recourir le plus souvent possible. Epouse-Bon-Public le sachant, elle me le demande, chaque soir, au retour du travail. Il m’arrive alors de corriger une ou deux bévues.<br /> <br /> Val, comme vous aimez les brouillons, je vais tenter de publier celui de ce thé-ci. (en soirée seulement, in "les solutions") Vous jugerez à l'écriture du temps que j'ai consacré à la rédaction du premier jet. <br /> Puis vous étudierez les modifications apportées à la version finale. <br /> Enfin vous éditerez une étude complète sur le sens caché du texte.<br /> Ceci terminé vous aurez passé dix fois plus de temps que moi à ce thé CCCXXXVII.
V
Combien de temps vous êtes vous posé? <br /> Pour ce thé?<br /> C'est un secret? Bien gardé?<br /> Moi j'aimerais pourtant le savoir...<br /> <br /> Et ne me dites (sans accent circonflexe) pas dix minutes, je ne vous croirai pas!<br /> <br /> Bonne soirée Papistache ami des mots et Mamoune.
M
J'aime beaucoup la question au jardinet ! A lire à voix haute pour le plaisir .....
T
Ouh là... riche et remuant, le thé, ce matin....
L
Comme je ne peux démarer une journée sans thé ! Santé PAPISTACHE, et toujours bravo.<br /> Chaleureusement (c'est mieux pour un thé)<br /> Joëlle
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