Thé CCVIII

"La poule pond."
Jules Renard

Un ovule fécondé de l’organe reproducteur de ce résineux à feuilles persistantes, dont les ramifications latérales de la tige ligneuse prennent l’apparence d’un petit parasol de femme, modifie brusquement sa trajectoire, après voir - corps inerte - heurté l’organe creux, constitué d’osséine, qui protège l’ensemble de mes centres nerveux, avant d’être emmené de force, verticalement, de sa position élevée vers une autre qui l’est moins, précisément au centre de l’ustensile évidé destiné à recevoir des substances fluides, m’appartenant en propre, de dimensions réduites et de la forme de chacune des deux  moitié d’une sphère, totalement occupé par un liquide qui se boit chargé des principes actifs contenus dans les minces lames de couleur vertes issues de la tige des Camellia Sinensis, arbres ramifiés dès la base.

Cher chroniqueur, en vacances sois simple si tu veux être compris !

Soit !

Une graine de la pomme de ce pin dont les branches sont en forme d’ombrelle fait un bond, après avoir touché la boîte osseuse renfermant mon encéphale, et avant d’être entraîné du haut vers le bas dans mon petit récipient individuel et hémisphérique rempli de boisson infusée avec des feuilles de théier.

L’effort est louable, mais tu vas faire mieux.

Un pignon de pin parasol rebondit sur mon crâne avant de choir dans mon bol de thé.

Eh bravo ! Ne tente pas le Mistral en voulant faire moins.

Pignon.

                Crâne.

                              Aoutche !

                                                   Bol.

                                                              Plouf !

                                                                              Splash !

Je hais les vacances !

Comments

[claire]

le cha pon et moi, je devrais aller faire la grasse matinée ;-). Bientôt les vacances pour moi aussi.