Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
28 avril 2007

Thé CXVIII

Pas d’urgence au jardin.
        Toute la journée rien que pour elles.
                Les modestes comme  les modestes.
        Pas de prétentieuses, ici !
Mais les roses ?

Les roses, elles partagent leur territoire avec les géraniums, les pervenches, les digitales et quelques boutons d’or.

Une journée dédiée à  l’entretien du jardinet.
   
Petite-Nièce-De-Gustave-Eiffel a déjà dressé les tours à haricots ramants. Deux tours !
        Les petits pois mange-tout se lancent vertement à l’assaut des palissades par elle dressées.

        Les radis supportent le manque d’eau. Ils piqueront peut-être un peu. Jardinière-Avisée ne culpabilisera pas en sortant la matière grasse.

        Le mesclun s’attend d’ici peu à connaître le fer du couteau, avant de goûter au vinaigre de framboise.

        L’estragon qu’on a cru mort, rigole de la farce qu’il a mijotée tout l’hiver. Quel boute en train cet estragon ! J’en croque une feuille, pour l’haleine !

        Le thym et la sauge sont en fleurs.

        La ciboulette souffre. Elle jaunit. La sécheresse l’insupporte. On est deux.

        Marjolaine, sarriette, lavande, romarin attendent que la mi-mai voie arriver cousin basilic et tante verveine citronnelle.

        La mélisse joue à cache-cache. Je suis là, et là et là aussi. Attention, dans le mur. J’y suis. Sous la haie, encore. Et là ! Et encore là !
Ça va mélisse, on sait que là où tu tombes, tu germes !

        Laurier ? Si fait. Il double de volume.

        Persil, cerfeuil, oseille, menthe(s) ça vient, ça vient.

        Et l’olivier ? C’est sa deuxième année; il profite.

        Le figuier ? On s’étonne encore d’avoir mangé quatre figues l’an dernier !

        Fraisiers, groseilliers, cassissiers, framboisiers ? Ne pas déranger reproduction en cours. Le fruit de leurs entrailles est pour plus tard.

J’avais promis, j’ai continué.

Mais maintenant, changement d’outil.
                Taillons les ongles courts.
                        Ils seront plus faciles à nettoyer quand les vertèbres crieront “pouce”.
                Le chapeau est sec.

Papistache se met à la tâche.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Vous avez un olivier Papistache? je ne savais pas que ça pouvait pousser si au nord... enfin , au nord ,je le suppose , d'aprés ce que je crois comprendre au fil de vos écrits..... <br /> Celui-là doit être bienheureux d'un peu de sècheresse....
365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
Publicité
Archives
Derniers commentaires
365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
Publicité