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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
19 octobre 2007

Thé CCXCII

J’ai voulu épurer le texte que j’avais projeté hier soir. J’ai commencé par supprimer les adjectifs puis les adverbes, les clichés, les répétitions, les préciosités, les verbes pédants, les affectations, les néologismes, les redites... Il n’est plus rien...
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18 octobre 2007

Thé CCXCI

Une mouche sur la confiture ! Je la Valérie. Epouse-Pas-Choquée mi-Mitterrand. Bon, je reconnais que c’est du bas de gamme, seulement, je luttais depuis des jours et, hier soir, avant d’aller me coucher, j’ai laissé tomber les calembours sur mon brouillon...
17 octobre 2007

Thé CCXC

Thé CCXC
Onze. Non, pas onze jours de congé parental ! J’ai donné dans la fièvre hier. Onze. C’est le nombre d’heures qui séparent le thé matutinal du thé de fin d’après-midi. Entre les deux ? Une gorgée d’eau claire vers midi. Après ? Parfois une tisane avant...
15 octobre 2007

Thé CCLXXXVIII

Dimanche, je sers deux thés. Des thés en sachet. Sachet berlingot. Pyramide de tulle pour deux grammes de feuilles sèches. Je sors quelques secondes ; le soleil est si tentant. Les cosmos n’en finissent pas de s’épanouir alors que les feuilles du figuier...
11 octobre 2007

Thé CCLXXXIV

jeudi, petite flemme le buveur de thé paresse un haïku fleurit jeudi, petite flemme le buveur de thé paresse un haïku fleurit son épouse le tance un peu un tanka s’épanouit # Ecrire tous les haïkaï conçus, même les mauvais, qui peuvent en inspirer de...
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10 octobre 2007

Thé CCLXXXIII

Décidément la journée aura été marquée par la course à pied. Réunion de travail tard mardi soir. Epouse-Occupée se propose de m’y déposer.Ravi d’échapper à la corvée de tenter de retrouver mon permis de conduire au fond d’un carton de déménagement, j’accepte...
9 octobre 2007

Thé CCLXXXII

J’ai couru. J’ai couru. Je me disais : “La machine va casser !” Le cœur est bon, mais les jambes ?Un claquage ! Tu risques un claquage ! — Pourquoi donc, ce matin, tôt, si tôt, courais-tu si vite ? Que ne profitais-tu de la couette sous laquelle la chaleur...
8 octobre 2007

Thé CCLXXXI

Les volutes qui s’échappent du bol me ramènent à la sortie dominicale. Un orvet. Pas lové. En travers du chemin. J’aurais pu rouler dessus. Il aurait souffert. Je n’allais pas vite. Le chemin était pentu. L’orvet, pas lové, glissait à pas lents. A pas...
5 octobre 2007

Thé CCLXXVIII

Douze heures avant l’heure, ici, c’est encore l’heure. Toujours, encore ! 18 h 01, nous cyrrhotontinté.Plutôt — bannissons les liaisons mal ajustées — nous sirotons un thé.Douze heures après le dernier. Dernier qui fut le premier. Entre les deux : Pâté....
2 octobre 2007

Thé CCLXXV

Eh bien voilà ! Il est venu le matin où je n’aurai rien à écrire. Je suis heureux. J’aime. Je suis aimé. Rien de plus n’importe. J’ai successivement trempé ma plume dans l’encre, dans le thé — souvent — dans l’eau tiède, dans le bol de ma voisine... En...
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