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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
15 décembre 2007

Thé CCCXLIX

Car respirer en siamois depuis ce réveil halitueux,
Le premier regard échangé entre soi, chaque fois sans
Doute plus neuf et moins sévère,
Nous paraît encore, après 10 000 matins, inouï et singulier.
Conduit, de tâtonnements en tâtonnements,
A grands renforts de connivence sans
Rechercher nécessairement la fusion d’exception,
Et s’attacher toujours à surprendre d‘un geste, d‘un mot,
C’est le parcours du couple, assis là, côte à côte.
Par tous les temps, par toutes les houles,
La vague les a portés, joints, au seuil de leur automne.
Recherche d’un bonheur primitif
Que l’hiver qui s’annonce n’effraie point
Nous taisons ce qui peine, inventons de concert,
Percevons l’indicible, façonnons nos éphémères itinéraires
La recette  longuement expérimentée, essayée, réécrite,
Réalité en permanence étonnante se donne à voir, ne se vend pas.

Acrostiche, vous n'en aviez pas douté !

                                Repas du matin.
                                Billet du matin.
                                Lecteurs du matin.            
                                Lectrices !

        De quelle main tenez-vous votre tasse ?
        En quelle tenue vous asseyez-vous devant votre écran ?
        Serviette nouée sur la tête ?
        Pyjama ?
        Gros pull de laine ?
        Pieds nus ?
        Chaussettes ?
        Talons hauts ?
        Clés de la voiture en main ?
        Thé ? Café ? Jus d’orange ?

Quand vient le soir, je collecte vos impressions matutinales.
L’eau a coulé sous les ponts de pierres ou d’acier.
Un clin d’œil, une pensée, un sourire, une pirouette, une boutade.

Serait-il possible qu’une, invisible, vienne humer quotidiennement les parcelles dévoilées du thé estampillé du jour ?

                                    Du jour qui cède la place.
                                    Du jour qui s’apprête.

Quotidiennement ?
Sans que jamais même son mystère ne déplace une miette de la table aux cicatrices anciennes ?

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Commentaires
E
Hélas hélas, mon thé je le bois souvent froid du lendemain ou du surlendemain car il m'est bien difficile de troquer le sommeil du petit matin contre une promenade, parfois en pyjama parfois en robe du soir, de la main gauche toujours car la droite repose sur la souris, les cheveux en l'air même quand je suis coiffée, question de bouclettes.<br /> Le plus souvent je le savoure en silence, j'ai tort je sais, que voulez-vous Papistache vos thés matutinaux me rendent rarement bavarde, à part quand vous posez des questions simples.<br /> Sur l'essentiel, de ce billet-ci et des autres, je préfère me taire, parce qu'il n'y a rien à ajouter.
P
Claicile, une exception confirme souvent la règle.<br /> Je suis bien content d'apprendre que si certaines se réveillent à la lecture des chroniques d'autres s'y bercent.<br /> <br /> Caro (carito), au petit doigt en l'air, le thé du soir n'est-il pas le responsable de vos insomnies ?
C
Vilain ordi n'a pas pris mon billet ce matin. Dommage var j'en reprends volotniers une tasse ce soir. <br /> <br /> Le thé je le prends le petit doigt en l'air. De la main droite.
C
je déroge à la règle en passant lire la chronique , une tisanne à la main aprés une dure journée de labeur .........bonsoir .......
P
Tilu, chacun fait sa route.<br /> Pour les petits matins, je vous voyais bien déposer votre commentaire en courant avant de partir travailler. J’imaginais même que vous pouviez sacrifier une tartine le jour où vous étiez pressée, parce que votre fidélité est sans égale : tous les matins avant de partir, une rasade... serait-ce que vous aimez le thé bien chaud ?<br /> <br /> Kloelle serait gauchère, ou la souris lui obéirait à la voix ! Pas de cheminée en votre appartement ?<br /> <br /> Teb ne dit pas si les croissants étaient au beurre mais on s’en doute ! Un samedi qui se présentait bien, la suite a-t-elle été du même tonneau ?<br /> <br /> Miss-Ter, voyez que Mamoune, après avoir lu cette note, me suggère de lui concocter 10 000 nouveaux matins. Pour cela il ne suffira pas d’un pari, la nature devra accorder un petit supplément de lucidité.<br /> <br /> Janeczka boit du pamplemousse et elle est frileuse. En quel pays n’aurait-elle pas à se couvrir pour aller se cueillir son fruit du matin ? Maroc, Tunisie... Au lieu de cela elle a choisi les brumes anglaises.<br /> Pourquoi faire simple...<br /> <br /> Val, vous vous devez à vos invités. Que faites-vous là ! Allez, on vous réclame !<br /> Nos pensées vous accompagnent pour cette fête.<br /> Et dans une dizaine de jours, vous remettez ça.
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