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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
24 août 2007

Thé CCXXXV

J’ai perdu un ami.

                        Attendez, ça prête peut-être à confusion ?
                        Je ne veux pas plomber l’ambiance matutinale.

Disons :
"J’ai égaré un ami."

Enfin : “J’ai” n’est sûrement pas adéquat. 
Si l’action avait été consciente,
            je me souviendrais de l’endroit où l’ami a été égaré.

                        J’élimine :
                        “Un ami s’est égaré” ,
                        car le bougre en question n’est pas autonome.

Je devrais plutôt écrire :
    “Un ami est égaré.”
Encore qu’”égaré“, venant de moi — ma réputation étant close  — pourrait signifier qu’il est fada.

"Je ne retrouve plus un ami !"
Ah ! Non ! Vous faites fausse route.
Ce n’est pas une adresse courrielle mal rangée au fin fond des entrailles de la boîte à chaussures*.

* Boîte à chaussures ? Vous suivez ?


    D’ailleurs, “un ami” n’est pas le terme exact.
    Un compagnon reflète mieux son rôle.
    Pas un confesseur, ni un confident !
    Plutôt un conseiller, un guide.

        "Un de mes mentors se révèle introuvable."
        Se révèle introuvable ! C’est bien ça.
        Cela montre que je le cherche.
        Ben, oui ! Je ne reste pas les bras croisés.

J’ai retourné la maison sens dessus dessous.
Enfin, j’ai envisagé de retourner la maison.
Le regard d’Epouse-Epoussette m’en a dissuadé.
— "J’aurais mis la main dessus quand j’ai tout rangé au retour des vacances ."

          C’est que la perte date.
          Fourvoyé. Par quels chemins l’ai-je traîné qu’il n’en soit pas revenu ?
          Débauché un ami. Sous quels ponts cuve-t-il ses excès ?
          Sensible, il aura flairé que je lui serai infidèle. Il se cache.

                                        Absolument.
                                        "Mon gourou se dissimule."
                                        "Un gourou à moi se dérobe."
                                        "Courroucé, un mien gourou se dérobe."

J’aurais commencé ce billet ainsi : “Un mien gourou s’dérobe”, vous auriez zappé illico sans comprendre que ce livre auquel je tiens tant et qu’Epouse-Ravie m’offrit, voici tantôt... déjà ?, demeure introuvable.

Pourquoi celui-ci quand j’en possède tant d’autres ?
Parce que c’est lui, parce que c’est moi !
Parce que, dans son titre, brillent le mot “or” et le mot “mot”.
Oh mon mentor, sans mentir, les mots or et mot me manquent.

"J’ai perdu un ami !"

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Commentaires
T
Quant au reste du com...<br /> J'espère bien que vous dites vrai... Mamignonette! vous n'oublierez pas , n'est ce pas?<br /> Et puis pour l'amitié que j'ai pour Val... c'est bien vrai... elle est toute neuve ,mais je pense qu'elle est bien plantée et qu'elle risque de bien pousser ;-)... mais je ne ferai pas ça tous les jours!!! :-D ..
T
wouaow ,elle est énorme en plus! :-D<br /> Le soucis de la route à faire en perspective sans doute.... (faut bien se trouver une excuse ... )
V
Merci ma Tilu<br /> Je savais que je pouvais compter sur toi LOL !
P
Tilu, ce n'était pas un rébus !<br /> Mais vous l'avez résolu de main de maître(sse) !<br /> <br /> S'il est chez vous, alors, je ne m'inquiète pas.<br /> Il sera bien soigné. <br /> il s'est montré plus entreprenant que moi.<br /> Sûrement qu'il me montre la voie à suivre.<br /> Je passerai le prendre lors d'un prochain périple, de sept à huit centimètres sur la carte, qu'Epouse-GPS aura programmé.<br /> <br /> Ps : Val, même Tilu se met à faire des fautes pour vous décomplexer. <br /> Ce que c'est que l'amitié quand même !
V
j'le connais pas votre ami...<br /> J'l'ai jamais croisé...<br /> J'ai entendu parler de lui un peu, mais c'est tout...<br /> J'espere que vous le retrouverez Papistache!
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