Thé CCXII
Le séjour s'éternise.
Faut-il s'en plaindre ou s'en lamenter ?
Il m’a fait de l’œil sur la plage.
Le soleil se couchait.
Je l’avais vu de loin.
Je lui ai souri.
Au réveil, il est encore là.
Près de moi.
Avec moi.
Présent.
Comme il ne mérite pas de rester dans l’ombre.
Pas lui !
Comme il m’a choisi.
Je m’exécute et je vous le présente.
C’est un petit mot de neuf lettres. Dix au féminin.
Impardonnable, je ne vous pas encore dit son nom ?
C O R U S C A N T
Un qualificatif du thé matutinal ?
Un thé coruscant ? Quelle en serait son origine ? Non, pas le thé.
Un citron coruscant ? Qui arrache la bouche ? Non, pas le citron.
Une confiture coruscante ? Trop cuite ? Non, pas la confiture.
Ne languissez plus ! Je livre à domicile.
De mon crâne ou de mon nez, ne cherchez pas lequel est le plus coruscant.
Ils sont à égalité.
Le soleil y a contribué, entièrement.
Et la chronique ?
Coruscante ?
Non, certes non !
Un peu terne. Elle ne se distingue pas par son éclat aujourd’hui ! Modeste. Une petite chronique effacée, effaçable. Je fournis la gomme pour la faire disparaître :
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