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365 chroniques ridées depuis un bol de thé amer
27 juin 2007

Thé CLXXVII

Cent quatre-vingt-huit.
        Quoi  ? Cent quatre-vingt-huit ?
                Ta taille ? Non, moins grand, quand même !
                        Ton poids ? En livres, peut-être ? Et encore ! Non !
                                Ton âge ? Tu n’es pas Noé !
                                        Les années qui te séparent de la retraite ?

Cent quatre-vingt-huit et cent soixante-dix-sept font  trois cent soixante-cinq.

Je traduis en chiffres pour les malvoyants. 188 + 177 = 365.

J’aurais pu attendre quelques jours, le billet CLXXXII ou le billet CLXXXIII mais je n’ai pas su attendre. Et puis pourquoi plutôt l’un que l’autre  ?
            Alors j’ai choisi le CLXXVII.

Presque six mois que je réussis, vaille que vaille, à tenir ce pari du 1er janvier 2007.

Presque.


La question.
                        Pas celle que vous attendez.
                                                                            Une autre.

Si je devais choisir, un matin, entre boire le thé du petit déjeuner et écrire le billet matutinal, lequel abandonnerais-je ?

Pas d’hésitation !




Ce serait le thé !



J’ai rajeuni depuis que je tiens cette chronique. Le thé ne me fait pas cet effet-là !

Peut-être parce que je sais que l’heure du thé peut se renouveler à tout moment de la journée et que l’heure du billet ne peut que précéder 6 h 01 ?

        Pour répondre aux interrogations concernant Grenouille, j’ai relu hier, quelques billets anciens.
    Je ne l’avais pas encore fait.
        Je n’ai jamais bu un seconde fois un thé.
    Évidemment !
        Pourtant j’ai, hier, passé un moment avec ce Papistache que je modèle.
    Par dessus son épaule, mon épaule, j’ai senti les verres de mes lunettes se couvrir de la buée d’un thé effacé.

De combien de petits déjeuners ne garderai-je aucun souvenir ?
Ceux de 2007 resteront  disponibles par la grâce de ces confidences.

Plus forte que celle à la théine,  à la caféine ou à la nicotine, l’accoutumance aux missives courrielles  m’était étrangère.

Parce que je suis lu, bien sûr ! Compris ! Deviné ! Cerné mais masqué !
Parce qu’il me plaît de voir naître sous mes doigts (oui, mes doigts ! deux, mettons trois, c’est déjà le pluriel !) un petit mot quotidien.

Mais ce temps que je consacre à l’écriture chaque matin ? Qu‘ai-je soustrait à ma vie de 2006 pour dégager cette plage horaire ?

Du sommeil ?

            Un thé te redonnera l’énergie absorbée.
            Un thé, c’est vite préparé !
            Bon, il devient fréquent que toute l’eau de la bouilloire  se condense sur les murs de la cuisine.
            Et alors ?

Tu remets à chauffer un nouveau litre d’eau et vas-y, poste !

Demain  : Thé CLXXVIII !

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Commentaires
P
Avec un jus d'orange, peut-être tiendrais-je jusqu'en 2080 ?<br /> Pour les vacances, j'ai senti l'odeur de la poëlée de girolles du Périgord !
C
Papistache, <br /> Encore 6 mois de blog en plus, et je vous souhaite de rajeunir de 10 ans supplémentaires (peut etre un moyen pour pouvoir vous garder encore un peu en 2008?) ; )<br /> <br /> bisous<br /> <br /> Casa
C
Me voilà rassurée
V
"Je ne cherche pas, je trouve" <br /> Quand il est question de temps, et en plus de temps pour tenir un blog, je dirai que faute de genie, c'est tout bêtement de l'egoïsme! <br /> M'enfin, je l'assume :D !
P
Je suis toujours ravi de vous croiser sur ces pages Claicile. Tilu a raison, peu d'hommes s'aventurent ici. Peut-être devrais-je me mettre à la bière ?<br /> Quand je sera grand, peut-être ?<br /> Au plaisir !
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